D’un point de vue pragmatique, le bâtiment, au sens large du terme, est construit selon sa seule destination. Certaines libertés architecturales ou de décoration peuvent être entreprises, mais une usine reste une usine et un immeuble de bureaux est optimisé pour accueillir des… bureaux. L’urbanisme va consister dans ce cas à simplement allouer des zones en fonction des destinations, dans le but de créer les conditions nécessaires au développement de ces territoires. La problématique liée aux ondes de formes (voir article sur le logement) de ces constructions n’est pas la seule. La concentration des édifices induit d’autres dommages tels que la pollution de l’air, la pollution sonore, l’engorgement des voies de transport, l’obsolescence programmée des structures qui ne peuvent nativement pas s’adapter facilement à de nouveaux usages ou qui ne sont juste pas pensées pour durer. L’impact sur la santé des populations est très important et directement lié à ces problématiques majeures. De très nombreuses pathologies, dont des affections respiratoires, le stress, la déficience du système immunitaire, la fatigue chronique ou les états dépressifs, en sont des conséquences avérées. Cela se manifeste généralement à court ou moyen terme. L’ensemble de ce qui est construit doit pouvoir évoluer et contribuer au bien-être de ceux qui les occupent, mais aussi à celui de son environnement.