Projet "la Cité de la Vie"

Ce projet est notre projet phare parce qu’il représente l’aboutissement de tout ce pour quoi nous avons travaillé depuis tant d’années. Il peut sembler avoir été souvent envisagé, et depuis longtemps, et n’être qu’une énième redite au même sujet, et à raison, en effet. Néanmoins, ce qui fait sa grande particularité, c’est qu’il est la toute première initiative du genre à reposer sur un modèle socioéconomique entièrement repensé, ce qui était résolument impossible à mettre en place il y a seulement quelques années encore.

Analyse de la situation initiale

Ces projets divers et variés, que certains ont tenté de faire émerger à plusieurs reprises dans le passé et à plus ou moins vaste échelle, n’ont pu aboutir parce que les problématiques posées par les modèles civilisationnels du passé, et encore actuellement, étaient issues des conséquences d’une organisation sociétale profondément dysfonctionnelle. Rentable à certains, soit, mais considérablement déséquilibrée, et d’ailleurs seule condition devant leur permettre cette opulence au détriment de tous les autres. Quelques fondamentaux ont été corrigés ces dernières années, notamment dû au fait de certaines de nos actions, ou de notre participation, à plus ou moins grande échelle, à certaines autres. Ces corrections, dont les conséquences sont aujourd’hui parfaitement maîtrisées, permettent une avancée illimitée dans une direction préalablement oblitérée, dans la mesure où l’évolution des circonstances était alors artificiellement contrainte au statisme.

Le système ayant fait fonctionner la civilisation humaine jusqu’à aujourd’hui, endiguait, de manière artificielle, cette évolution naturelle afin de la confiner dans un cadre étriqué, permettant de garantir la précarité de son équilibre. Si cette méthodologie particulière, reposant en grande partie sur l’ingénierie sociale et l’application des règles économiques imposant la destruction de l’environnement (correspond à cette notion de « croissance » souvent évoquée par les médias), était alors indispensable au fonctionnement du monde tel qu’il avait été envisagé par les grands décideurs dès l’époque de ladite « révolution industrielle » à la fin du XVIIIe siècle, ce n’est plus du tout le cas aujourd’hui. Si le monde continue à fonctionner sur les mêmes bases que jadis, c’est dû à la simple habitude de fonctionner ainsi, ou par la crainte de fonctionner autrement et qu’inspire naturellement tout changement, et non parce qu’il est nécessaire de le faire de cette manière. Passant d’une économie essentiellement agraire, cette « révolution industrielle » a changé le visage du monde en seulement quelques décennies. Comme quoi, un tel changement aussi drastique que rapide est donc bel et bien possible. En outre, il l’est même dans le bon sens.

Pour notre part, nous n’avons pas vocation à changer le monde. Il le fera de lui-même bien mieux que nous. Nous souhaitons simplement démontrer à quel point tout un chacun peut trouver personnellement et collectivement avantage à vivre simplement de manière plus rationnelle, dans un cadre de vie fondé sur des valeurs logiques issues du bon sens, sans rien contraindre ni quiconque à aller à l’encontre de l’ordre naturel, mettant le vivant au centre de l’équation, se fondant sur une économie entièrement repensée qui perd donc sa place centrale, pour n’être dès lors utilisée que comme instrument de prospérité pour tous, et non comme seul et unique objectif au détriment du reste.

À ce titre, nous souhaitons remercier, malheureusement à titre posthume pour la plupart d’entre eux, tous les avant-gardistes qui, depuis des siècles, ont senti le cours des événements obliquer et ont tenté, en conséquence, d’apporter un éclairage sur une possible prévision de ce que devait être l’avenir de l’Humanité, en essayant sincèrement de le concrétiser. Ils ont ouvert la voie aux pionniers d’aujourd’hui qui gardent le cap vers la direction qu’ils leur auront indiquée, nous permettant aujourd’hui de donner corps à leur vision du monde de demain.

Les forces de la nature ne peuvent être contraintes, surtout lorsqu’il s’agit d’évolution (on peut détourner l’eau d’une rivière, mais qui peut empêcher l’arrivée du printemps ?). Nous en sommes là. Il y a un temps pour chaque chose. Celui du changement de civilisation, pressenti par la Terre entière, est enfin arrivé. Les indicateurs qui l’attestent ne peuvent plus être démentis.

La Cité de la Vie est un prototype, parmi d’autres possibles, du premier pas effectué en direction de l’avenir de ce monde. Quelqu’un devait le faire. Alors nous l’avons fait.

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Présentation du projet

C’est au cœur de la Transylvanie, terre de contes et légendes de l’actuelle Roumanie, que cette cité va être construite. Érigée au pied des Carpates entre le ciel et la terre, elle va représenter le point de départ d’un nouveau paradigme civilisationnel. Elle en est simplement la clé de voute, en tant que modèle inspirant de toutes les nouvelles cités de notre planète.

Le lieu choisi est encore confidentiel, mais il sera une zone franche équivalente sous certains aspects, juridiques notamment, à la haute mer. Le territoire concerné couvre plusieurs milliers d’hectares.

D’une capacité de 42000 habitants, cette cité va être avant tout le premier laboratoire grandeur nature d’un nouveau modèle qui remet l’Humain à sa juste place en parfaite harmonie avec la Nature, qu’il s’agisse des animaux, des végétaux, ou même des minéraux.

Tous les aspects civilisationnels inhérents au fonctionnement d’une planète vont être concentrés au cœur de cette cité. Tout ce que vous pouvez connaitre du fonctionnement du monde actuel va être amené à une échelle plus petite et appliqué sous un angle de vue parfois complètement différent, voire parfaitement inattendu.

Tout d’abord, cela va consister à réunir dans un même cadre, l’Humain et la Nature, dans une logique de salutaire réunification, afin de créer un contexte permanent, pérenne et résiliant d’échange et de collaboration entre les deux mondes. Cela va permettre d’initier une dynamique évolutive où le bon vivre et l’épanouissement de tous sera non seulement permis, mais sera surtout la norme. Les règles d’urbanisme seront donc aussi « stylées » qu’elles seront adaptées à une parfaite et harmonieuse intégration des constructions dans l’environnement. Le choix des matériaux et des techniques de construction les plus pérennes comme la hauteur des bâtiments seront donc contextuels afin de répondre à une parfaite cohérence avec les conditions topographiques, d’ensoleillement, de climat et de typologie naturelle (végétalisation, géologie, pédologie, etc.). Chaque bâtiment sera conçu pour permettre les conditions optimales de respect du vivant sous toutes ses formes dans chacun de ses détails. Les considérations de géobiologie, d’influences électromagnétiques ou de qualité d’air seront poussées et calibrées sur le meilleur de ce qui est accessible selon nos connaissances actuelles.

Ensuite, la pierre angulaire de ce projet étant l’autonomie, chacun des aspects de la cité s’appuiera sur ce principe. Ainsi, l’énergie sera produite, où plutôt captée, sur place. L’eau distribuée sera de qualité primaire, c’est-à-dire produite dans le manteau terrestre et non simplement prélevée dans les ressources superficielles. Le tout sera suffisamment redondant pour pallier tout défaut temporaire de réseau et permettre une continuité et une qualité de service sans pareil. Les réseaux de communications seront parfaitement calibrés pour permettre une qualité optimale dans le service et le débit disponible dans un pur respect des conditions sanitaires relativement à l’intégrité physiologique de tous les représentants de la nature. Les transports autonomes, individuels ou collectifs, seront nombreux et variés afin de permettre une mobilité fluide, rapide et sereine au fil des besoins et nécessités de chacun. La nourriture sera le plus possible produite sur place et pourra s’appuyer aussi bien sur des systèmes de fermes verticales que de production en plein champ. Les circuits courts devront être de rigueur. En outre, les capacités de production seront concentrées sur les fruits et légumes, l’aquaponie et l’aviculture (pour les œufs). La production laitière sera limitée et saisonnière. Le bien-être animal et le respect des conditions d’évolution seront primordiaux et parfaitement encadrés. Les commerces, alimentaires ou non, seront équitablement répartis dans la cité afin d’offrir le meilleur service possible. L’artisanat aura à sa disposition toutes les technologies d’impression 3D afin de produire et réparer tout type de matériel. Toutes les ressources informatives seront en open source et chacune des évolutions technologiques profitera à tous. Le système de santé sera basé sur la prévention et sur une vision holistique des besoins. Le système d’éducation combinera les aspects théoriques à l’expérimentation dans un principe d’autonomisation et de responsabilisation des enfants. La formation sera continue et accessible de manière inconditionnelle autant dans les disciplines que dans les modalités d’accès.

L’axe fondamental de la Vie dans cette cité sera aussi basé sur la couverture de tous les besoins fondamentaux explicités dans la « Pyramide de Maslow », ceci de manière inconditionnelle et entièrement gratuite. Par conséquent, le logement, l’énergie, l’eau, le transport, la nourriture, les services de santé et l’éducation seront également gratuits. Il s’agit bien de gratuité systémique, inconditionnelle et sans aucune forme de contrepartie, permise grâce à la redéfinition des bases mêmes de l’économie (applicable à l’échelle mondiale, mais appliquée, au départ, dans le contexte de ce projet, non pour en tester la viabilité, mais bien pour l’attester de manière irréfutable). Il s’agit de poser les impératifs permettant d’ouvrir une voie sociétale nouvelle dans l’épanouissement personnel et collectif, loin de toute nécessité de survie. Chaque individu adulte, homme ou femme, à partir de l’âge de 21 ans à sa mort, bénéficiera, à titre gratuit et sans contrepartie, d’une mense universelle versée chaque mois. Les règles économiques, financières et juridiques n’auront aucun équivalent avec ce qui a été connu jusqu’ici. La monnaie qui aura cours sera une monnaie scripturale dont la valeur sera fixe, insensible à quelque variation de marchés, donc inopposable à quelque autre devise que ce soit et, à ce titre également, non intégré au marché des changes, bien que sa valeur monétaire ait déjà été définie le 22 avril 2011. Seul, l’organisme financier de la « Cité de la Vie » aura préséance totale sur les services en rapport. Ceux-ci seront aussi entièrement gratuits et les éventuelles sommes prêtées le seront sans aucune forme d’intérêt. Les nouvelles lois mises en application seront basées sur le respect du vivant sous toutes ses formes, sur la dynamique d’évolution de tous dans l’accomplissement individuel et collectif. Le travail sera ainsi limité à cinq heures par jour dans le cadre d’un accord de collaboration. Aucune fiscalité ne viendra grever le développement de qui que ce soit. L’économie de la destruction sera définitivement abrogée.

La société parfaite est celle où la possibilité de la réalisation de soi serait offerte à tous les individus.

Cette cité sera donc Le point de départ du changement qu’appelle l’Humanité depuis longtemps. C’est ici que vous allez pouvoir accompagner ce changement à travers votre présence propre ou votre soutien, quelle que soit la forme que cela puisse prendre. C’est une terre de pionniers courageux, audacieux, experts dans leurs domaines respectifs et enthousiastes à l’idée de servir une plus grande cause qu’eux-mêmes afin de nourrir, enfin, une dynamique qui ne fera plus que croître. C’est une terre d’expérimentation dans le but d’apprendre et comprendre comment occuper à nouveau une juste place dans l’équilibre d’un tout cohérent. C’est la réponse intime du fond du cœur vaillant à une aspiration naturelle. Soyez les bienvenus dans le nouveau paradigme de la civilisation humaine.

Cette cité portera le nom de Jandraline

"La compétition ininterrompue est source de stress et n’est pas toujours la meilleure stratégie de survie. Coopérer, c’est optimiser son action, son temps, son énergie. Coopérer entre vivants et pas seulement entre êtres humains au détriment du vivant. Coopérer avec la nature. Les êtres vivants constituent les maillons d’une Terre qui leur préexiste, même s’ils contribuent à la façonner, et sur laquelle ils ne sont que de passage : il s’agit bien de notre « maison commune ».

Nous ne sommes pas extérieurs à la nature, mais lui appartenons et en dépendons, notamment par l’oxygène que nous fournit la photosynthèse des plantes, l’eau qu’épurent les écosystèmes, ce dont nous nous nourrissons et ce avec quoi nous transformons et fabriquons notre environnement immédiat, etc.

Ne plus penser individuellement* (mais) s’inspirer des sagesses traditionnelles, non pour un utopique et non désirable retour en arrière, mais pour réapprendre à interagir avec le vivant en le préservant et en le régénérant. À ce titre, les valeurs de solidarité et de coopération ne sont pas obsolètes, bien au contraire. Elles sont au cœur des nouvelles formes d’économie, collaborative, de partage, symbiotique qui s’inspirent de la nature. Aussi variées soient-elles, ces initiatives économiques ont en commun de redécouvrir la nature sous l’angle de la coopération, du partage et de l’entraide* (...) et, ce faisant, nous aider, modestes êtres humains, à reconquérir une place, non pas au-dessus, mais avec et parmi les autres vivants".


[*] L'auteur de cette citation, malgré sa pertinence et la parfaite adéquation avec notre propre philosophie, nous a instamment demandé de retirer toute mention de son identité et de celle de l'organisme qu'elle représente, ne souhaitant surtout pas être affiliés à notre projet, ce dont il n'a JAMAIS été question ni de près ni de loin. Comme quoi, même dans la lucidité et la bienveillance, s'exprime la volonté de la division et la crainte de la "concurrence". Nous avons beaucoup de travail encore pour unifier l'Humanité autour de l'intelligence de cœur.

Nous souhaitons le meilleur à l'auteur de cette citation, malgré sa volonté d'isolement et son rejet des forces complémentaires et constructives allant pourtant dans le sens de son approche des choses, du moins en paroles.

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