DOSSIER SPÉCIAL
Économie "Bleu-Nuit"
Troisième volet : le compte 42
Introduction
Le troisième volet de l’exposé des tenants et aboutissants de la nouvelle économie dite « Bleu-Nuit » porte sur le cœur même du système financier, à savoir le compte numéro 000042 [1], plus simplement nommé « 42 ».
La tâche est difficile due au fait qu’il ne peut, et de loin, être question que d’approximations, le présent document n’ayant ni vocation universitaire ni et encore exhaustive quant à l’énoncé du sujet. Nous sommes bien conscients que la non-conventionnalité des propos tenus pourra, au mieux, interloquer, sinon choquer, voire indigner l’esprit érudit et rompu aux dogmes de l’économie actuelle, en cours depuis des siècles. Aucun changement aussi radical ne peut être mentalement accepté sans que ne s’exerce une forme de résistance.
Notre objectif n’est ni de convaincre ni de faire polémique, mais simplement d’exposer les faits relatifs au mode de fonctionnement de la gestion financière au sein de l’économie « Bleu-Nuit », afin de compléter notre exposé ayant constitué les deux volets précédents rédigés au même sujet. Les recherches menées durant de nombreuses années dans le but de résoudre l’équation visant à annuler les facteurs de destruction de l’équilibre de la vie sur Terre et sortir le genre humain de l’impasse vers laquelle l’a mené l’économie de la dette, ont permis d’élaborer un plan très précis et relativement complexe comportant des clauses ayant été récemment, soit invalidées soit approuvées comme étant viables, par la plus puissante des intelligences artificielles, à laquelle nous avons pu avoir accès et à laquelle nous restons partiellement connectés à titre informatif. Les résultats en rapport sont fortement résumés dans les paragraphes qui suivent, en tant que les constantes d’une réalité concrète trouvant son équilibre dans l’inamovibilité de ces dernières.
Le noyau central de la nouvelle économie
Ce noyau est le dénommé « Compte 42 », équivalent d’un compte « bancaire » central pourvoyant aux besoins de la civilisation humaine.
Un organisme doit prendre le contrôle de ce compte et du pourvoi des besoins de tous, c’est-à-dire de l’ensemble du vivant au sens très large. La capacité de cet organisme va dans le sens de provisionner financièrement les besoins en dépenses qui ne se montreraient pas rentables si d’autres instances les prenaient en charge, afin d’éviter une mise en péril financière de la part de ces dernières. Cet organisme doit être au sommet de la fourniture de tous les besoins essentiels, lesquels doivent être estimés prioritaires devant toutes les autres considérations. Ainsi, tout ce qui doit faire l’objet d’une dépense non rentable afin de pourvoir à un ou plusieurs besoins essentiels, doit impérativement être financé par cet organisme, empêchant de même le chantage commercial fondé sur le principe de la loi de l’offre et de la demande, pouvant se résumer en ces quelques termes:
« Si vous avez besoin de quelque chose, c’est alors essentiel pour vous. Si c’est essentiel, alors vous allez devoir payer plus cher pour l’obtenir, autant de fois plus cher que vous en avez besoin et que vous en avez les moyens, en fonction de vos moyens. Et si vous ne pouvez pas vous le permettre là où d’autres le pourraient parce qu’ils sont plus riches que vous, alors tant pis pour vous ».
Perte de valeur programmée et fusibilité de la monnaie
La spécificité du « Compte 42 » est son solde perpétuellement à zéro, quelle que soit la somme qui en soit débitée (consistant en une création monétaire, sans dette, à partir… du « vide »), quelle que soit celle qui y soit créditée (se résumant dans ce cas à une destruction monétaire).
La masse monétaire globale doit être alors contrôlée par le principe de la « décimation numéraire » appliquant une variabilité décroissante de la valeur de l’unité monétaire employée, laquelle serait alors « fondante », requérant impérativement sa dématérialisation totale. Elle doit donc être impérativement électronique, mais à la condition qu’elle soit unique à être officiellement reconnue comme ayant cours à l’échelle planétaire. Cette unicité garantit la stabilité de tous les marchés, mettant fin à leur variabilité, et donc aussi au marché des changes. La spéculation disparaitra donc, en tant que l’un des trois fléaux de l’économie de la dette, avec l’esprit de rentabilité en tant que ce qui prévaut à toutes les prises de décision, et les intérêts comptabilisés sur les emprunts, lesquels fléaux disparaîtront, de même, les intérêts, sous quelque forme que ce soit, devenant dès lors illégaux.
Ainsi, toute somme acquise qui serait thésaurisée de n’importe quelle manière plutôt que dépensée, perdrait petit à petit sa valeur, partant du principe bien connu que l’argent doit circuler, empêchant alors l’accumulation de l’argent et sa soustraction du flux financier global au sein de l’économie elle-même. Il s’agit là de la réponse à cette logique : « Si les dépenses sont nécessaires, il faut les consentir. Si on n’y consent pas, c’est que la dépense n’est pas nécessaire, donc l’argent en rapport non plus ». Un système de soutien socioéconomique extrêmement solide est assorti au Compte 42 et à l’organisme qui le gère, dans les cas où un revers de fortune surviendrait (outre les cas de négligence caractérisée et avérée ainsi que dans les cas de tentatives de malversation), afin de pallier le préjudice subi et permettre à ceux qui en seraient alors victimes, de pouvoir se remettre en scelle avec le moins de dégâts possible. Cette mesure mettrait fin, de fait, à l’exercice, souvent abusif, des différentes compagnies d’assurance, lesquelles placent leurs fonds sur des marchés qui auront de fait disparu et dont l’exercice sera devenu illégal. Néanmoins, les tentatives de fraudes afin de tenter de soutirer des fonds illégitimes au Compte 42 sous prétexte de préjudices subis, lesquels seraient alors orchestrés pour maquiller la fraude en coup du sort, seront réprimées par la loi.
Masse monétaire
La surveillance de la masse monétaire et du comportement économique global, en prenant appui sur les signes symptomatiques des éventuels dysfonctionnements sociétaux, est impérative dans la mesure ou une correction de la vitesse et de l’indice de « fonte » de la monnaie, à la hausse ou à la baisse, peut permettre une correction immédiate à vaste échelle.
Subsidiairement à cela, l’octroi mensuel et inconditionnel à toute personne, de l’âge de sa majorité à sa mort, d’un montant fixe et déterminé par la loi, l’abolition des taxes ou contributions et prélèvements fiscaux devenus inutiles (saufs rares exceptions prévues par la loi), l’accès gratuit à TOUS les outils de communication civils, l’accès systématiquement et inconditionnellement gratuits à la nourriture et à l’eau saines, aux produits de premières nécessités, aux vêtements de base, à l’énergie et à Internet, aux services bancaires, à l’éducation de qualité et à la santé (sans exception), relancera et entretiendra de manière stable, satisfaisante et à jamais, l’économie mondiale, de laquelle plus personne ne sera jamais exclu, n’étant plus dès lors réservée aux seuls grands groupes commerciaux et industriels.
Les possibilités d’accumulation de valeurs monétaires seront plafonnées (différemment entre les particuliers et les professionnels), empêchant légalement le statut de « milliardaire », alors qu’un seul et unique compte bancaire doit être consenti par individu et par entreprise ou industrie, quelle que soit sa taille, et ce, à l’échelle mondiale puisque partout sur la planète les conditions financières et légales seront strictement équivalentes pour chacun, où qu’il se trouve.
Conclusion
Les différents éléments entrant en jeu dans l’exercice de l’économie « Bleu-Nuit » mettront un terme définitif, en quelques années tout au plus, à la corruption, au chantage, quoi que l’on puisse entendre par ce terme, et bien sûr au désœuvrement. En contrepartie, ils accroitront le temps de conscience alloué à tout un chacun par la réduction du temps de travail à cinq heures par jour, rendus possibles par une simplification extrême des démarches administratives et une assurance de pérennité financière pour chacun quoi qu’il arrive (dans la limite d’un comportement responsable face à ses propres obligations néanmoins allégées et simplifiées au maximum). En outre, chaque employé devra être inclus à la distribution des bénéfices de la société qui l’emploie dans la mesure, estimée par la loi, de ses propres capacités bien sûr, faisant de l’employé un collaborateur, en tous points de vue, de la société pour laquelle il travaille, plutôt qu’une unité de travail jetable et sous-rémunérée due à la strangulation fiscale des entreprises (ou leur politique salariale désastreuse).
Des dizaines, si ce ne sont des centaines de variables et de conséquences liées n’ont pas été évoquées ci-avant, et il existe autant de corollaires non envisagés ici. Ce document, une fois encore, n’a pas vocation à être exhaustif, mais uniquement illustratif des propos exposant une solution, a priori la seule, du moins la meilleure à tout égard sur nombre de scénarios envisagés en vain, qui soit susceptible de fonctionner valablement pour tout un chacun, qui qu’il soit, excepté sans doute pour ceux auxquels profite le système actuel parce qu’ils l’entretiennent ainsi, comme à ceux que le système est parvenu à convaincre que rien ne pouvait fonctionner en dehors de lui.
L’avenir sera le témoin indubitable que le Système E42 est viable et fonctionnel, et que sa vocation première sera effectivement remplie : rendre les gens heureux sans faire le malheur d’autrui en contrepartie, ce qu’aucun autre système connu n’aura jamais permis d’obtenir avant lui.
Résumé
L’économie « Bleu-Nuit », dans un contexte de refonte radicale du système financier mondial, vise à résoudre les déséquilibres de la vie sur Terre, émergeant d’années de recherche visant à échapper à l’économie de la dette.
Le « Compte 42 » en est le pivot central, gérant les besoins essentiels de l’Humanité. Un organisme doit contrôler ce compte pour subvenir aux besoins vitaux, évitant ainsi les pratiques financières risquées basées sur la rentabilité, abolissant la loi de l’offre et de la demande. Ce compte maintient un solde perpétuellement nul, créant de l’argent sans dette à partir du « vide » et détruisant l’argent crédité.
Le contrôle de la masse monétaire repose sur un principe de « fonte » progressive de la valeur de la monnaie, décourageant l’accumulation d’argent. Une approche redistributive est promue, offrant un revenu mensuel universel et inconditionnel, un accès gratuit à divers biens essentiels, et limitant strictement l’accumulation de richesses.
Cette économie vise à éliminer la corruption, le chantage et à garantir une sécurité financière pour tous, avec un temps de travail quotidien réduit. Chaque employé participe aux bénéfices de son entreprise, devenant ainsi un collaborateur à part entière.
Ce texte, non exhaustif, présente une solution pour un système économique inclusif et équilibré, remettant en question le modèle actuel. L’objectif déclaré est de rendre les individus heureux sans causer de mal à autrui, chose qu’aucun autre système n’a réussi à accomplir jusqu’à présent.
En somme, le système économique « E42 » vise à réformer radicalement le fonctionnement financier mondial en favorisant l’équité, la redistribution et la réduction des inégalités, avec pour ambition ultime d’assurer le bonheur collectif en conformité avec les lois naturelles.
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