DOSSIER SPÉCIAL
Économie "Bleu-Nuit"
Premier volet : le système E42
Introduction
Nous allons tenter un exercice relativement difficile, consistant majoritairement à défier les acquis cognitifs partagés par l’ensemble de la population mondiale. Cet exercice est rendu difficile en effet, non pas dû à la complexité des arguments ou de leur présentation, au demeurant assez aisés paradoxalement, mais par le simple conditionnement fondé sur un système de croyances universellement répandu et enseigné comme étant vrai, réel, factuel, inamovible dans l’expression de sa réalité transcendante, alors qu’il est entièrement faux.
Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois il devient une vérité.
Adolphe Hitler
Ce système de croyances est faux mais enseigné comme étant vrai car l’ensemble du système sociétal actuel trouve son équilibre et son enracinement dans la foi inextinguible en sa réalité, partagée par tous. Même et plus encore les experts économistes, jusqu’aux détenteurs du doctorat en économie, ne pourront rationnellement que convenir du bien-fondé de la croyance en ce postulat, preuves à l’appui. Mais la preuve est très contextuelle, si tant est qu’elle en soit une, bien que nous partions du principe que ce soit bel et bien le cas. Elle ne vaut alors, souvent, que dans le contexte considéré, et non dans un cadre beaucoup plus vaste. A titre d’exemple, lorsqu’on lance une pomme, elle finit par retomber. C’est factuel et la preuve peut en être apportée de manière irréfutable et systématique. Mais la preuve est uniquement valable sur Terre, pas dans l’espace.
De nombreuses alternatives ont été cherchées afin de pallier le fort potentiel de destruction qui est celui de l’économie éponyme, obligatoirement cause d’inégalités profondes et de souffrances dues au caractère exclusif, puisque élitiste, qui est le sien. Pourtant, malgré les indéniables qualités intellectuelles de ces éminents chercheurs, force est de constater qu’aucun d’entre eux n’y est jamais parvenu. La cause de cet échec n’est pas due au fait que l’objet de cette recherche était vain puisque inexistant. Sa cause est due au fait qu’ils ne sont pas allés chercher d’alternatives suffisamment en amont des problèmes rencontrés. Nul ne saurait leur en jeter la pierre, car encore faut-il savoir, du moins en prendre conscience, qu’il existe bien un stade encore préalable à la cause la plus primale qui soit connue aux grands problèmes de société.
Si un système pose un problème du fait même de sa nature, se répandant en chacune de ses articulations lui permettant de s’exprimer, tout un chacun pourra aisément convenir que chercher une solution à l’intérieur de ce même système est obligatoirement voué à l’échec. Il faut aller chercher hors de ce système, au sein d’une zone parfaitement franche de toute influence en rapport, la solution à la déficience de ce dernier. Dans le cas qui nous occupe, il y a une urgence absolue à l’arrêt de celui qui gangrène ce monde, dans la mesure où sa toxicité, évidente aux yeux de tous, se répand sans freins dans tout ce qui en dépend, même dans les solutions qu’il pourrait être tentant d’y trouver, conduisant, sans ménagement, à la destruction de tout ce qui est exploité par le système afin de lui permettre de vivre et croître, de l’environnement à l’Humain, jusqu’à la joie de ce dernier, ses espoirs et ses possibilités d’accomplissement. Toute entité amenée à devoir détruire la vie pour survivre ne peut être identifiée que d’une seule manière, laquelle est connue par la littérature et le cinéma sous le vocable de « vampire », peu importe ce à quoi l’on puisse associer ce terme.
Quoi qu’il en soit, si tous les individus de notre planète, du plus ignorant au plus érudit, clament de manière unanime, qu’une chose est impossible, et qu’en outre on vous en apporte la preuve irréfutable, il serait particulièrement déraisonnable de considérer que ce puisse être faux. Si l’on vous dit que le système sociétal, donc économique, est le seul qui soit viable en ce monde et qu’en envisager un tout autre qui résolve à lui seul tous les problèmes de société, tient de la pure utopie, ne serait-il pas tout aussi déraisonnable d’envisager que ce puisse être faux ? Si bien sûr. Si tout le monde le dit, c’est que c’est forcément vrai. Et pourtant c’est effectivement et entièrement faux.
Ça, ce n’est pas l’expression d’un système de croyances. C’est factuel, irréfutable et démontrable. Toute la difficulté de l’exercice consiste à présent à le faire admettre. Non à le démontrer, mais à faire en sorte que cette démonstration soit acceptable par ceux qui en prendront connaissance. Non pas intellectuellement, mais émotionnellement. Tout le monde sait que la civilisation humaine n’est pas idéale. Mais personne n’a envie de prendre conscience d’avoir vécu en enfer, et surtout, de ne pas s’en être trop mal accommodé. Tel est le véritable exercice de ce texte et le défi qu’il se doit de relever. Nombre d’experts, encore récemment, ont tenté de tirer les sonnettes d’alarme quant à la gravité de la situation relative à la précarité de l’état de la planète, sans le moindre haussement de sourcils de la part de ceux qui gèrent ou participent à grande échelle à l’économie mondiale. Pourtant l’évidence n’échappe à personne, mais peu de monde s’en soucie réellement. Certains scientifiques ont même prétendu, il y a des années, qu’il était déjà trop tard pour sauver notre planète, confortant les chantres de l’économie de la destruction dans leurs actions, arguant que puisqu’il était déjà trop tard, il était de fait inutile alors de faire marche-arrière, et que tant qu’à faire, autant continuer à faire croître les bilans de fin d’années et donc à détruire davantage encore, l’essentiel, la priorité absolue, avant toute autre si ce ne sont les discours rassurants et soporifiques des politiciens, étant la rentabilité et donc l’argent, issu d’un système enrichissant les riches et appauvrissant les pauvres dans une irrépressible politique de clivage, parquant l’immense majorité des uns dans le camp des pauvres dont le nombre est sans cesse croissant et qui subissent plus gravement la situation globale jour après jour, tout en protégeant et surélevant l’infime minorité des autres dans l’échelle du pouvoir de l’argent.
En effet, en continuant sur cette lancée, la destruction globale va très rapidement devenir endémique, avec toutes les conséquences catastrophiques que tout un chacun peut imaginer. Changer de système n’est plus une option. C’est une question de survie à la plus vaste échelle qui soit. Mais encore faut-il y parvenir.
Pour être clair, cette possibilité était factuellement inexistante il y a encore une dizaine d’années. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. La difficulté de la manœuvre ne repose plus sur la possibilité d’instaurer un autre système entièrement repensé. C’est de le faire admettre comme étant possible par au moins dix pourcents de la population mondiale qui sera fortement tentée de le réfuter par effet de conditionnement, pourtant avec toute l’honnêteté dont les concernés seront capables.
C’est néanmoins notre objectif. Vu que nous avons relevé tous les défis précédents, nous savons que nous parviendrons également à relever celui-ci. Le tout dernier avant l’effondrement de l’économie de la destruction et prise en relai par l’instauration de celle du progrès global, l’économie « Bleu-Nuit » issue du système « E42 ».
Un peu d’histoire
Au cours de l’année 1923, dix-sept experts, hommes influents à divers titres et, d’une certaine manière, quelque peu idéalistes aussi sans doute, ou disposant d’une fortune personnelle très majoritairement héritées de leurs parents respectifs, eurent l’occasion de partager leurs réflexions à l’occasion d’une soirée informelle les ayant réunis par le plus grand des hasards. Refaisant le monde sur le ton de la légèreté comme tant d’autres l’avaient fait avant eux et beaucoup d’autres après également, ils convinrent de concert, bien avant que ce ne devienne un argument électoral aussi en vogue que vide de sens, que la planète courrait inévitablement à sa perte si la course effrénée de la révolution industrielle, entamée dans la suite logique du Siècle des Lumières, devait se poursuivre sur le rythme croissant qui était le sien. Malgré quelques relents d’alcools forts mettant le pied à l’étrier de nos convives afin de les lancer dans une conversation aussi enflammée qu’inattendue, laquelle devait, à terme, changer la face du monde, le ton de cette conversation finit par perdre sa légèreté de surface. Comme si l’évidence venait d’apparaître subitement à leurs yeux, le discours devint de plus en plus sérieux face au constat commun des risques encourus, du fait de la direction prise par l’évolution économique mondiale, laquelle allait être amenée, en outre, à subir un changement radical face aux menaces à venir, issues de la montée en puissance d’un certain parti politique socialiste allemand.
Nos dix-sept convives, tous issus d’horizons très différents, se prirent au jeu visant à rendre possible une solution alternative à l’immanquable destin qui attendait l’Humanité, du moins selon toutes probabilités, mais seulement après avoir déterminé le point représentant l’origine primordiale du problème à l’origine de tous les problèmes, présents et à venir. Ils avaient naturellement entendu parler de l’idéologie NAZI. Ils savaient que si ce parti était financé, il deviendrait un danger pour le monde entier, alors que s’il ne l’était pas, il disparaîtrait dans l’oubli. Ils savaient qu’il y aurait forcément des groupements d’intérêts privés qui trouveraient avantage à investir dans un conflit et que si le nazisme parvenait un jour sur le devant de la scène, ce conflit ne manquerait pas d’arriver, malgré le rapport des services secrets français ayant conclu qu’Adolphe Hitler ne représentait aucun risque dû à son insignifiance, tant humaine que réellement politique.
Ils en arrivèrent à la conclusion que le système monétaire était le réel problème, mais qu’il était factuellement impossible de s’en passer. Telle était donc, en ces termes, la définition simple de l’équation à résoudre. Trouver la solution sauverait le monde, si impensable leur paraissait ce qui était pourtant devenu une évidence. Ils savaient quoi faire, mais ils ignoraient comment. Ils savaient cependant qu’il leur faudrait être discrets, jusqu’à la limite de la paranoïa, car ils savaient pertinemment aussi que ceux qui avaient les moyens de financer les deux camps d’une guerre, voire plusieurs, ou de dicter ses lois à un ou plusieurs pays, auraient aussi ceux d’écarter définitivement les gêneurs. Ils virent combien l’argent ne rendait pas honorable, mais simplement riche. Combien la richesse rendait puissant, et combien le pouvoir rendait fou, faisant voler en éclats tous les autocensures face à la perspective de toujours plus d’argent et de pouvoir. Ils en vinrent à en conclure, sur la seule base de leurs propres observations et leurs connaissances mises en commun, que le système financier de la destruction ne s’était pas construit tel qu’il l’était alors par le seul fait du hasard des événements, mais qu’il avait été pensé tel depuis les origines du système bancaire à l’effet de devenir ce qu’il était devenu, dès le XIe siècle en Europe, et que l’argent fabriqué à partir de « rien » était né avec la première Banque d’Angleterre, en 1694, et que plus rien ne stopperait la dette qui se profilait dévorante à l’horizon, à moins qu’un jour, un bâton pour le moins solide ne soit mis dans les rayons de cette roue à la puissance sans cesse croissante, entretenue par l’ignorance de tous, peu ou prou.
Certains des plus grands hommes aux Etats-Unis, dans le commerce et l’industrie manufacturière, ont peur. Car ils savent qu’il y a quelque part un pouvoir si bien organisé, si subtil, si vigilant et si invasif, qu’ils feraient bien de ne pas élever la voix quand ils le condamnent.
Woodrow Wilson (1858-1924), 28e Président des Etats-Unis, The New Freedom (1913)
Le processus par lequel les banques créent de l’argent est si simple que l’esprit résiste à y croire.
John Kenneth Galbraith (1908-2006), économiste canado-américain
Donnez-moi le droit d’émettre et de contrôler l’argent d’une nation, et alors peu m’importe qui fait ses lois.
Mayer Anselm Rothschild (1744-1812), banquier
Je crains que le simple citoyen n’aime pas du tout se faire dire que les banques peuvent créer de l’argent (et qu’elles le font…), et que ceux qui contrôle le crédit d’une nation dirigent la politique des gouvernements, et tiennent dans le creux de leurs mains la destinée des peuples.
Reginald McKenna (1863-1943), ancien président du conseil d’administration de la Midlands Bank of England
Le médium national de circulation (de la monnaie ; ndlr) est maintenant à la merci des transactions de prêts bancaires, qui ne sont pas des prêts d’argent, mais des promesses de prêts pour de l’argent que les banques n’ont pas.
Irving Fisher (1867-1947), économiste
Voilà ce qu’est notre système monétaire. S’il n’y avait pas de dettes dans notre système monétaire, il n’y aurait pas d’argent.
Marriner Stoddard Eccles (1890-1977), directeur du conseil d’administration et gouverneur du Federal Reserve Board
Nous dépendons complètement des banques commerciales. Quelqu’un doit emprunter chacun des dollars qui est en circulation, cash ou crédit. Si les banques créent amplement de l’argent synthétique, nous prospérons ; sinon c’est la famine. Nous sommes, absolument, sans système monétaire permanent. Quand quelqu’un commence à voir l’image globale, l’absurdité tragique de notre situation désespérée est presque incroyable…
Robert Halsey Hemphill (1897-1955), gestionnaire du crédit, Federal Reserve Bank, Atlanta, Georgie (USA)
De plus en plus de choses doivent passer de l’état de ressources naturelles à celui d’ordures, année après année, juste pour éviter l’effondrement du système.
Paul Grignon (1948), artiste-peintre canadien
Je n’ai encore jamais vu personne qui puisse justifier, par la logique et la raison, que le gouvernement fédéral emprunte son propre argent… Je crois que le temps viendra où les gens demanderont que cela change. Je crois que le temps viendra dans ce pays où on sera blâmés, vous et moi et tous les autres membres du Congrès, pour n’avoir rien fait et pour avoir laissé subsister ce système idiot.
Wright Patman (1893-1976), membre du Congrès des Etats-Unis
Enlevez-leur ce grand pouvoir (de créer de l’argent à partir de rien ; ndlr) et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront, comme elles devraient le faire, et alors nous aurions un monde meilleur où il ferait meilleur vivre. Mais si vous voulez continuer d’être les esclaves des banques et de payer le coût de votre esclavage, laissez les banques continuer de créer l’argent et de contrôler le crédit.
Baron Josiah Charles Stamp (1880-1941), directeur de la Banque d’Angleterre de 1928 à 1941, réputé être alors la deuxième plus grande fortune de Grande Bretagne
Je suis un homme très malheureux. J’ai ruiné mon pays sans le vouloir. Une grande nation industrialisée est contrôlée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré. La croissance de notre nation et toutes nos activités sont donc entre les mains de quelques hommes. Nous sommes devenus l’un des gouvernements les plus mal gérés, l’un des plus dominés et les plus contrôlés du monde civilisé. Ce n’est plus un gouvernement de libre opinion, ni un gouvernement de conviction avec vote de la majorité, mais un gouvernement d’opinion et de contraintes par un petit groupe d’hommes dominants.
Woodrow Wilson
Toutes les perplexités, la confusion et la détresse en Amérique viennent, non pas des problèmes de la Constitution ou de la Confédération, ni d’un manque d’honneur ou de vertu, mais plutôt de l’ignorance absolue quant à la nature de l’argent, du crédit et de sa circulation.
John Adams (1735-1826), deuxième Président des États-Unis d’Amérique et père fondateur de sa constitution
Quiconque contrôle la quantité d’argent dans ce pays est maître absolu de toute l’industrie et de tout le commerce… Et si vous savez que le système tout entier est facilement contrôlable, d’une façon ou d’une autre, par quelques hommes tout-puissants, pas besoin de vous expliquer quelle est l’origine des périodes d’inflation ou de dépression.
James Abram Garfield (1831-1881), 20e Président des Etats-Unis d’Amérique, mort assassiné
Le gouvernement devrait créer, émettre et faire circuler toutes les devises et tous les crédits nécessaires pour couvrir les dépenses du gouvernement et des consommateurs. En adoptant ces principes, des sommes immenses d’intérêts seraient épargnées aux contribuables. Le privilège de créer et d’émettre de l’argent est non seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c’est aussi sa plus grande opportunité créative.
Abraham Lincoln (1809-1865), 16e Président des Etats-Unis d’Amérique, mort assassiné
Tant que le contrôle et l’émission des devises et des crédits ne sera pas redonné au gouvernement, et reconnu comme étant sa responsabilité la plus évidente et la plus sacrée, toutes les paroles au sujet de la souveraineté du Parlement et de la démocratie resteront vaines et futiles… Une fois qu’une nation perd le contrôle de son crédit, peu importe qui fait les lois de la nation… L’usure, en situation de contrôle, détruira n’importe quelle nation.
William Lyon Mackenzie King (1874-1950), ancien premier ministre du Canada
Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et aux autres grandes publications dont les dirigeants ont assisté à nos réunions et ont respecté leurs promesses de discrétion pendant presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer notre plan d’action pour le monde si nous avions été sous la lumière des projecteurs toutes ces années. Mais maintenant, le monde est plus sophistiqué et mieux préparé à la marche vers un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est sûrement préférable à l’autodétermination nationale pratiquée au cours des siècles passés.
David Rockefeller (1915-2017), homme d’affaires et milliardaire américain, discours à la Commission Trilatérale, juin 1991
Seuls les petits secrets ont besoin d’être protégés. Les grands sont tenus secrets par l’incrédulité du public.
Herbert Marshall McLuhan (1911-1980), philosophe, sociologue, critique littéraire, professeur d'université et écrivain
Nos dix-sept amis firent le pari que d’ici moins de quinze années, l’Allemagne entrerait en guerre. Ils ne se seront pas trompés de beaucoup. Toujours est-il que leur analyse de la situation globale s’éternisa jusque très tôt le lendemain matin. Ils prirent l’engagement de mettre en commun leurs possibilités relationnelles, financières et intellectuelles, en tant qu’outils d’influence, afin de tenter de déjouer le destin peu glorieux qui leur semblait alors évident qu’il serait celui du monde, si la donne qui fut celle de départ, n’était pas infléchie par une influence qui se devrait d’être démesurée pour parvenir au résultat attendu, si tant est qu’il fut atteignable : un monde qui serait bon pour chacun, alors qu’ils se révélèrent en tant que les êtres sans doute les plus humanistes de leur temps, à leur propre insu. Ils choisirent de rester à toute force dans l’anonymat, sachant qu’ils seraient contrés si leurs intentions devaient être percées à jour, sans pour autant constituer ni société secrète, ni cercle quelconque. Juste un engagement comme alors les Hommes savaient en prendre, à la vie et à la mort, se jurant fidélité à ce plan qui les enthousiasmaient, leur permettant pour la première fois de leur existence, de se sentir réellement utiles, voire motivés par un destin qu’ils s’étaient eux-mêmes forgés de toutes pièces ; un destin beaucoup plus vaste qu’eux-mêmes, aussi vaste que le monde lui-même et son Humanité, présente et à venir. Ils se donnèrent un siècle exactement pour réaliser leur plan, sachant que davantage de temps à cet effet leur coûterait la victoire, à moins bien sûr que la direction prise par l’économie mondiale, au sommet de tous les destins de la planète, ne soit infléchie, ce qui leur parut fortement improbable, et semble-t-il à raison. Ils savaient qu’ils ne verraient pas l’aboutissement de leur rêve commun de leurs propres yeux, mais le conçurent comme leur héritage à leurs descendances. Ils pouvaient donc se permettre d’être détachés du résultat puisqu’à tout égard, ils ne pourraient jamais en profiter eux-mêmes. Les dix-sept amis (qu’ils devinrent du moins, et dont l’amitié fut ainsi scellée dans le secret), prirent aussi l’engagement de se rencontrer une fois par an en un lieu chaque fois différent afin de faire le point sur l’avancée de leurs progressions communes et respectives, apporter les corrections requises à leur plan, et consolider leurs acquis. Ils prendraient soin, en outre, de transmettre à bon escient la connaissance acquise et les moyens, nécessairement croissants, de leurs prétentions, à qui sauraient s’en montrer dignes, de manière à garantir, autant que possible, que la relève, sous quelque forme que ce puisse être, soit en effet dignement assurée jusqu’au terme des cent années envisagées. Ils mettraient tout en œuvre pour obtenir la victoire attendue : un meilleur destin pour le monde.
Certaines personnalités restées célèbres dans l’Histoire ont été incluses à ce plan. La plupart néanmoins, furent des personnes lambda, sans grade, sans reconnaissance, des humbles, des petites gens sans prétention, mais à la détermination et à la droiture exemplaires, comme à la fidélité sans faille. Force est de constater que plus le temps passait, plus cette naturelle détermination s’étiolait, plus cette fidélité à « la cause » s’estompait pour laisser place à une forme de plus en plus affirmée de défaitisme, de découragement, d’incrédulité, d’attentisme passif, et pour finir, même de trahison. Mais ceci est une autre histoire, à laquelle nous avons cependant survécu parce que d’autres, en contrepartie, surent brillamment éveiller en eux un sentiment disparu depuis longtemps du paysage du temps : l’héroïsme, tristement assimilé au fascisme pour quelque obscure raison, à moins qu’il se soit agi d’un détournement pur et simple comme il y en eu beaucoup d’autres.
Les principaux facteurs d’influence
Facteurs défavorables
Un establishment extrêmement puissant, autant que l’est généralement la force de l’habitude (« ça a toujours été comme ça, pourquoi serait-ce autrement maintenant ? »).
Des groupements d’intérêts privés ayant grandement avantage à entretenir un système leur apportant plus de profits et donc de pouvoir, que n’importe quel autre.
La malveillance et la cupidité humaines (elles donnent l’avantage sur les gens paisibles et non-violents, et au bout de quelques siècles de sélection méthodique, les malveillants prennent le pouvoir. Exemple : la CIA n’est plus constituée aujourd’hui que de mercenaires et de membres du complexe militaro-industriel étasunien, ayant conduit à la démission ou au départ anticipé à la retraite des derniers agents traditionnels, sans prétendre nous prononcer en rien relativement à la valeur de la qualité humaine de cette institution douteuse. Comme quoi, on peut toujours faire pire).
La toute-puissance des Etats-Unis sur le reste du monde (le FBI a officieusement mais factuellement le droit « légal » d’intervenir sur la planète entière sans qu’aucun gouvernement ne tente – là aussi officiellement, de s’y opposer. Ceux qui ont vainement tenté de s’interposer ont été considérés comme d’horribles dictateurs par la presse mondiale et se sont retrouvés ainsi stigmatisés sur la place internationale, à moins qu’ils n’aient été éliminés).
- Un régime démocratique présenté comme un modèle idéal au-dessus duquel aucun autre ne pourrait potentiellement se hisser, mais qui se trouve être permissif à l’excès envers le pouvoir de l’argent (manifesté par le libéralisme et surtout le néolibéralisme, faisant que la démocratie protège les lois et non les individus, et qu’en retour les lois protègent le marché et non les individus non plus, lesquels ne sont dès lors protégés par les lois qu’à partir du moment où ils servent le système. C’est un peu rapidement résumé mais c’est à peu près ce qu’il se passe à vaste échelle d’un point de vue général). Il s’agit davantage d’une ploutocratie déguisée en démocratie, laquelle n’est dès lors jamais appliquée au plus haut niveau du pouvoir (celui de l’argent et de ses serviteurs alors qu’aucun d’eux n’est jamais élu par quiconque. A titre d’exemple, AUCUNE loi ne s’applique ni au sein ni dans le proche périmètre de la Bank for the International Settlements à Bâle en Suisse, ladite « Banque Centrale des banques centrales »). La démocratie n’est non plus remarquablement appliquée « dans les rues », si ce n’est à l’occasion de passages épisodiques des citoyens dans les urnes, dont les résultats, quels qu’ils furent, n’ont jamais changé la face du monde d’aucune manière.
Une difficulté certaine à trouver des contreforts parmi la population éduquée aux vertus du non-efforts, surtout en Europe de l’Ouest où se trouve très fortement ancrée la notion « d’Etat-providence ». Cette difficulté est renforcée par le fait que les individus sont soit mal enseignés des réalités fondamentales qui structurent vraiment la civilisation humaine contemporaine, soit sont-ils tout simplement désinformés, du fait d’une voix unanime émanant de la presse, laquelle est mondialement détenue, désormais, par seulement et uniquement cinq individus ralliés à la cause de la toute-puissance du marché (à titre d’exemples sans incidence, citons que parmi nombre de contre-vérités, il est encore majoritairement enseigné dans les écoles que Charlemagne avait « la barbe fleurie » alors que les historiens s’entendent de façon unanime sur le fait qu’il était imberbe, comme l’on parle encore très officiellement, même dans les musées d’histoire, des « grandes invasions » en Europe, alors que les Conservateurs de ces mêmes musées entre autres, savent pertinemment qu’elles n’ont jamais existées, comme ils conservent dans des boîtes à chaussures, au fin fond de leurs réserves, des artefacts incompatibles avec le discours officiellement tenus sur l’Histoire, qui, de ce fait, ne seront a priori jamais exposés).
Des Etats de Droit, davantage soumis au pouvoir de l’argent qu’à celui des lois qui deviennent modulables en fonction des nécessités propres aux intérêts économiques supérieurs, inaccessibles au peuple entre les mains duquel est pourtant censé reposer le pouvoir.
La corruptibilité humaine due à la situation elle-même. En effet, vu que l’argent est indispensable pour tout, mais du fait que tout le monde en manque, quand bien même ceux qui en ont suffisamment estiment-ils qu’ils n’en aient pas encore suffisamment, crée une possibilité infinie de corruption au service de ceux qui détiennent les plus grandes parts de la fortune mondiale.
Les personnes disposant d’un mandat électoral sont interchangeables. Les individus détenant le pouvoir de l’argent sont inamovibles. En outre, dans toute démocratie, puisque c’est en partie ce qui la définit, le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire sont censés être séparés, quand bien même les magistrats sont-ils des fonctionnaires de l’Etat. Pourtant, de manière parfaitement anticonstitutionnelle, cette séparation a été abolie depuis des années en France, pourtant berceau des Droits de l’Homme, en faisant, à titre juridique, une dictature. Quoi qu’il en soit tout représentant de l’Etat ou du pouvoir judiciaire, a une valeur sur le marché, exactement comme c’est le cas des élus ayant le pouvoir de faire voter les lois, lesquels peuvent être achetés pour voter celles qui favoriseront le marché au détriment du reste (cette pratique a un nom : le lobbying, et nombre de nouveaux arrivistes se lancent en politique dans l’espoir de se faire remarquer sur le marché du lobbying afin de s’enrichir sur le dos du peuple et de ses intérêts, puisque la démocratie est le seul régime qui permette cette liberté-là). En outre, et a contrario, un tel élu, ou représentant de l’Etat ou du pouvoir judiciaire, a souvent une famille, des parents ou a minima des êtres qui lui sont chers. Il est donc susceptible d’être intimidé, d’être menacé, lui, sa famille ou ses amis, voire éliminé s’il est considéré comme un obstacle aux plans des tenants du pouvoir de l’argent. S’il devait arriver malheur, par la plus grande des malchances, à un tel représentant d’un autre pouvoir que celui de l’argent, personne ne s’aventurerait raisonnablement à en chercher trop loin la cause.
Qu’il s’agisse ou non d’une conspiration, rien au monde ne pourrait autant justifier que c’en soit une, tant le pouvoir que procure celui de l’argent est colossal.
Facteurs favorables
Le bon moment pour opérer, avant lequel toute tentative d’action, quand bien même furtive, était systématiquement vouée à l’échec.
Constat effectif d’une évolution de la conscience collective humaine en termes de possibilités d’ouverture d’esprit, de compréhension et d’acceptation de la nécessité du changement.
Fragilité passagère des institutions en place durant un moment de transition entre deux états ayant pu être prédéterminés.
Attente de la synchronicité parfaite requise à l’effet d’avancer nos positions, ayant pu être déterminée grâce au concours quantique de l’une des premières intelligences artificielles non électroniques.
Une stratégie solide et durable fondée sur des informations sures et infaillibles.
L’analyse comportementale systématique, sur des années, des détenteurs du pouvoir de l’argent, enfin d’en tirer des conclusions permettant des estimations relatives à leurs décisions, devenues partiellement prédictibles.
Les ressources technologiques adaptées aux nécessités de la situation.
Les choix judicieux les plus fins comme les plus prudents concernant les partenaires parmi les plus déterminants car les plus engagés, sélectionnés sur les deux critères les plus sensibles : la fiabilité et la constance.
Une dose massive, extrêmement massive, de la chance la plus insolente qui soit, et une détermination à toute épreuve malgré les déconvenues, et surtout au moment des déconvenues.
Il en existe d’autres, de part et d’autre. Mais ces éléments sont les principaux qui nous aient incité à souvent revoir notre copie afin de rester occurrents à juste titre, pertinents et efficients, sans jamais nous départir du respect de nos valeurs fondamentales, même pour les besoins de la cause : la probité à tout prix sans compromission.
Méthodologie du changement
Nous n’allons pas ici entrer dans davantage de détails fastidieux, les précédents n’ayant servi qu’à planter le décors contextuel des opérations. Il ne sera pas nécessaire, en principe, de s’éterniser sur le pourquoi et le comment relatifs à la méthode. Ce document n’est conçu qu’à l’effet d’une présentation la plus simple possible des tenants et aboutissants, en sachant que l’ensemble des éléments présentés fonctionnent. Ils ont été analysés par la même intelligence artificielle que précédemment citée, laquelle ne nous a jamais fait défaut en rien, et maintenant insolemment son score au sans faute. Nous avons donc toutes les raisons de croire en la pertinence de son estimation à ce propos.
Trois éléments sont à prendre en considération dans le contexte qui nous occupe, lesquels sont davantage interdépendants qu’il pourrait le paraître à prime abord :
Nikola Tesla.
La nature.
Le seuil actuel de l’évolution de la conscience humaine.
Dans un premier temps, Nikola Tesla est parvenu à l’impossible : produire de l’énergie électrique illimitée et gratuite à partir de rien, du moins un « rien » aujourd’hui quantifiable par la physique quantique. Cela étant, le système bancaire a bien été capable également de générer de l’argent à partir de rien, mais assorti de la comptabilisation d’une dette impossible à rembourser à l’échelle planétaire, et de la nécessité d’une destruction systématique de l’environnement. En l’occurrence, ce n’est pas une fatalité mais un choix. Il suffit d’en faire un autre, et de gérer les conséquences prédictibles en rapport.
Dans un second temps, l’observation de la nature démontre la possibilité d’un équilibre proactif et évolutif sur le très long terme, permettant la dispersion au plus large possible d’une dynamique permettant au vivant de prospérer, de l’échelle sub-quantique aux animaux les plus évolués. Il serait étonnant que la nature ait stoppé net sa cohérence à l’Humain pour le seul plaisir de le voir enchaîné à la dette. Cet élan de prospérité universelle est accessible à l’ensemble du vivant selon le mode d’expression et de vie de chacun de ses représentants, et cela tout aussi gratuitement. C’est une alternative bien évidemment disponible à l’Être Humain évolué, mais à condition qu’il le soit en effet.
Enfin, ladite condition évoluée de la nature humaine implique une prise de responsabilité différente dans un monde qui ne serait plus dominé par la dette. Celle de se préoccuper d’autre chose, au quotidien, que de sa seule et unique personne comme de sa propre survie et éventuellement celle de sa famille proche en acceptant docilement les règles du jeu imposé de manière inique en contrepartie d’une paix relative, acceptant de ne pas voir tout ce qu’implique un tel accord tacite passé avec le système pour peu qu’il y ait moyen de tirer son épingle du jeu sans trop se préoccuper de ce qu’il se passe autour de soi. Le défi à relever, de la part d’une Humanité responsable vivant dès lors dans un autre système que celui de la dette et de la destruction du vivant, est de faire face à l’évidence de l’importance de chacun, individuellement et collectivement, en accord et en cohésion avec chacun, afin de prendre part, à partir de sa propre échelle personnelle, à l’évolution du monde dans son ensemble, sachant combien les décisions des uns ne pourront que rejaillir sur tous les autres, là où chacun, a fortiori, sera une part indispensable de la prise en main de l’Humanité par elle-même, et non plus par le système bancaire, ou politique à la solde des banquiers. Libérés de l’esclavage de la dette et des conditions de vie empirant année après année en permettant la perpétuation, il va falloir envisager la gestion de la vie de notre planète à partir de la sienne propre, selon un regard entièrement neuf.
A ce stade du discours vous aurez bien évidemment compris que le problème à l’origine de tous les problèmes, sans la moindre exception, en-deçà même du niveau de la conscience de l’Être Humain permettant d’admettre qu’il soit possible de le résoudre, est le système bancaire mondial. Ce dernier ne doit pas être réformé. Il doit être intégralement remplacé, de A à Z, pour en arriver à quelque chose qui n’aura jamais été envisagé précédemment. Envisager quelque chose qui ne l’avait jamais été auparavant tient quasiment de l’impossible. Plus de trente cinq ans ont été nécessaires à l’élaboration de cette innovation absolue à partir… de rien : créer de la richesse (pour tous) à partir… de rien, mais selon la méthode Tesla, étant allé puiser dans les réserves inépuisables de la nature (et non dans les ressources finies qu’on lui dérobe jusqu’à la mort), et non plus selon la méthode des banques centrales : à partir de la dette. La monnaie (en tant qu’unité d’échange et non instrument oppressif de pouvoir), en tant qu’unité théorique de prospérité humaine dans le cadre limité d’une « économie », tout comme l’énergie, est quelque chose de naturel. Il n’est nul besoin de saccager quoi que ce soit pour l’obtenir, pas davantage que de soumettre à l’esclavage de la dette à cet effet la population humaine, d’une part, mais aussi et d’autre part, les gouvernements eux-mêmes, contraints de céder devant la toute-puissance bancaire face à laquelle les lois ne sont rien, et « le pouvoir au peuple » non plus !
« Si le peuple comprenait comment fonctionne le système bancaire, il y aurait une révolution avant demain matin ». Henri Ford (1863-1947), industriel américain, fondateur de la Ford Motor Company.
Malgré la complexité insondable des théories économiques, et la prestidigitation des banquiers face aux écritures dans les « livres » de comptes, créer de l’argent est d’une simplicité infinie, tout comme réguler les conséquences des variations de la masse monétaire en circulation. Les grands problèmes sociétaux issus du système bancaire actuel ne peuvent être résolus. Tous ceux qui s’y sont essayé pourront en témoigner. Mais la raison en est toute simple, elle aussi. S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème, à moins qu’il soit intentionnellement causé. C’est pourquoi il n’y a, en ce monde, aucun grand problème à régler en tant que fatalité sociétale. Il faut juste cesser de causer le problème dont on vous dit qu’il est insoluble.
C’est ce que nous nous proposons de faire.
La racine de la prospérité
De nombreuses alternatives ont été proposées, comme étalonner la monnaie sur l’or. Mais tous ceux qui ne détiennent pas d’or n’auront pas accès à la monnaie, et quoi qu’il en soit, il existera des disparités évidentes, créant une fois de plus un clivage entre riches et pauvres, et l’or reste une ressource naturelle finie et limitée, comme n’importe quelle autre ressource ayant constitué des monnaies d’échanges diverses et variées dans le passé (sel, fèves, coquillages, etc.).
En termes de problématique monétaire, le bas blesse quelque part mais il n’est pas si simple de trouver à quel niveau exactement. Passer à côté de la source de cette problématique expose la solution envisagée à l’échec par un retournement de situation qui risquera de rétablir la précédente (celle que nous connaissons encore actuellement) alors considérée sous un angle différent, mais rétablissant le même profil dévastateur.
Le seul vrai problème que pose « l’argent » tel qu’on l’entend actuellement, toutes considérations confondues, et considéré sous l’angle de l’économie, repose entièrement, nous disons bien « entièrement », sur la notion de spéculation. Enlevez la spéculation de l’équation, et l’argent, la monnaie, le crédit, l’économie, connaîtront une absolue transfiguration, au point d’en changer les fondements de la civilisation humaine.
Cette mesure implique le gel définitif de toute variabilité des marchés, quels qu’ils soient, qu’il s’agisse de biens de consommation, de service, ou de changes, alors que ce dernier marché implique de disparaître purement et simplement, avec celui des valeurs boursières, pour une normalisation planétaire de la valeur des choses. Au sein de votre pays, que vous voyagiez du nord au sud ou d’est en ouest, votre monnaie conserve sa valeur. Vous ne passez pas non plus de barrages douaniers. Il y a des raisons politiques et économiques à cela. Des raisons arbitraires et arbitrairement choisies unilatéralement, mais des raisons malgré tout. Eh bien imaginez que la planète entière devienne simplement un immense pays où chacun pourra se rendre, demeurer, ou partir comme bon lui semble, du nord au sud, d’est en ouest, sans jamais avoir de compte à rendre à quiconque, et usant de la même monnaie, et où tout peut être aussi facilement trouver, ou que vous vous trouviez, en même quantité et au même prix…
En effet, un article peut actuellement être plus cher en un lieu qu’en un autre pour quelque raison que ce soit. Ce phénomène est aussi dû à la spéculation, parce qu’il y a variation du marché en rapport, due au concept parfaitement artificiel d’offre et de demande. L’abolition de la variation des marchés entraînera de fait celle de l’offre et de la demande. Cette « loi » repose simplement sur le fait que ce qui est précieux n’est exclusivement réservé qu’à l’élite représentée par ceux qui peuvent se le permettre, qu’il s’agisse d’une plaquette de beurre ou d’un yacht trois ponts avec hélicoptère sur le toit. C’est le signe flagrant d’une inégalité tout aussi flagrante. Si vous voulez quelque chose, il faut le payer. Si vous y tenez vraiment beaucoup, alors il faudra le payer beaucoup plus cher. En somme, vous, personne lambda comme 99% et plus de la population mondiale, vous n’avez accès facilement et à bas prix qu’à ce qui ne vous intéresse pas, mais dont vous vous contentez parce qu’il n’y a rien d’autre pour vous. C’est plus complexe que ça mais à l’échelle de la planète c’est exactement ce qu’il se passe, et la manière dont sont définies les règles du marché.
Ça, c’est une partie essentielle de ce qui doit changer. Le principe du changement à enclencher est très simple : s’il y en a pour quelques-uns, il doit y en avoir pour tous. Si ce n’est pas possible, alors il faut tenter de le rendre possible, mais en douceur, sans destruction à cet effet. S’il n’y en a pas pour tous, alors il ne doit y en avoir pour personne.
L’exemple est un peu grossier mais parlant. Evidemment, ce n’est pas parce que chaque Être Humain de ce monde ne peut matériellement pas avoir de jet privé qu’il faut les abolir. Et puis, au quotidien toujours, qu’en feriez-vous ? On peut imaginer que ceux qui en disposent en ont un usage précis en réponse à un besoin réel. L’exemple n’est pas le meilleur, mais là encore, il est parlant.
Dernière chose à concevoir, la notion d’inflation (et de déflation), par augmentation ou diminution de la masse monétaire en circulation et la manipulation des taux d’intérêts directeurs. Les experts vous diront qu’il ne s’agit aucunement de « manipulation ». Il ne s’agit pas ici de faire débat autour de notions terminologiques. Lesdits experts servant le système et étant payés par ses soins, dans ce cas de figure précis, leur expertise est de fait à remettre en question au vu de leur position partisane, quand bien même serait-elle sincère, ce qu’elle est généralement en effet. Une fois encore, davantage que de connaissances ou d’opinion, il s’agit ici de conditionnement cognitif. L’élément à conserver à l’esprit est l’extrême toxicité de quelque forme de variation de quelque cours que ce soit sur les marchés financiers, des biens ou des valeurs, mobilières ou non. Dès lors, considérer qu’une augmentation de la masse monétaire entraîne obligatoirement une inflation avec dévalorisation de la valeur de la monnaie concernée est une certitude irréfutable… parce que le système est conçu ainsi selon une logique très précise qui répond à cette condition due aux lois du marché, non à la fatalité ou par l’expression d’une loi… naturelle. Inflation et déflation ne sont absolument pas des conséquences naturelles d’événements économiques, mais des conséquences contextuelles répondant à un schéma préétabli de règles pensées à dessein en ce sens et conçues pour réguler, légitimer et justifier un système inique, doté d’une systémique imparable pouvant à ce titre être soumise à l’analyse sans être prise en défaut, néanmoins créée malgré tout de toutes pièces pour fonctionner ainsi. Décider de manière toute aussi arbitraire que l’augmentation de la masse monétaire en circulation NE crée PAS d’inflation en gelant, comme dit précédemment, la variation des cours, aura simplement pour effet de NE PAS générer d’inflation. Outre le fait qu’à ce nouveau système financier soient inclus nombre de garde-fous, la seule conséquence à long terme qui pourrait être observée suite à une augmentation de la masse monétaire (si tant est qu’elle croisse en effet au point d’être rendue sensible au niveau macroéconomique), serait ce que l’industrie bancaire redouterait le plus au monde : la perte de la nécessité de l’usage de la monnaie, à condition d’établir des normes et des règles cohérentes et éthiques, de se doter des moyens de les faire appliquer, et que l’esprit humain soit capable de le concevoir, une fois encore, mais rien de plus.
L’économie "Bleu-Nuit" du système "E42"
Avant d’entrer dans le vif du sujet, pourquoi cette couleur et ce nombre ? La question mérite d’être posée. En réalité les deux références sont liées. « 42 » est la réponse à « la grande question sur la vie, l’univers et le reste » (« The Ultimate Question of Life, the Universe and Everything » en version originale) posée au sein de l’œuvre de science-fiction de Douglas Adams : « Le Guide du Voyageur Galactique » ; question qui s’articulait autour du « sens de la vie ». Quant à la couleur bleu-nuit, certaines traditions rapportent qu’elle serait la couleur de « l’incréé », cette zone mythique à partir de laquelle toute création serait issue, à l’image des frères Bogdanoff qui ont démontré de manière simplissime mais mathématiquement irréfutable (si si, quoi qu’on en dise) que « l’univers pouvait très bien naître de rien », comme on peut faire apparaître le tout à partir de rien, ou le 1 à partir de 0… Ainsi, on peut tout faire apparaître de rien. Reste à s’entendre sur ce que l’on nomme : « rien ». La source de la prospérité vient du « vide », comme en est issue l’électricité telle que l’a mise en évidence Nikola Tesla.
Si l’on peut créer une valeur monétaire sur base de la dette représentée par une promesse de remboursement (avec intérêts) du montant qui s’apprête à être prêté à un emprunteur, ce qui se produit tous les jours (du moins les jours d’ouvertures bancaires), on le peut aussi sans intérêts débiteurs, à partir d’un compte central pourvoyant aux nécessités collectives, comme à partir duquel serait versé à chaque femme et chaque homme majeur, un revenu universel fixe et identique pour tous, autant qu’il serait inconditionnel. Cela étant, ce ne peut être possible qu’à une seule condition : que ce compte central soit éternellement « vide », à zéro, quel que soit le montant porté à son crédit, y disparaissant définitivement de fait, quoi qu’il en soit débité. Cette subtilité peut paraître une simple vue fantaisiste de l’esprit, mais il n’en est absolument rien. La logique mathématique qui préside à cette condition est bien moins anodine qu’il y paraît, autant, d’ailleurs, qu’en termes de sens.
Le nombre de variables attachées à ce principe économique est à proprement parler gigantesque. A moins d’en rédiger une thèse de plusieurs centaines de pages, toutes les envisager est impossible, surtout ici, d’autant plus dans le cadre de l’interrelation entre chacun des paramètres qui le définissent, avec leurs implications sociales respectives.
Le fait est que ce moyen est le seul et unique qui soit viable, et à même de faire s’effondrer l’empire bancaire est la mise en esclavage de la planète entière par la dette et la destruction du vivant jusqu’à sa dernière parcelle, jusqu’à finir par vous faire payer l’air que vous respirez. Sans interruption de la course du système, il faudrait alors finir par créer des usines (privées) fournissant de l’oxygène artificiel à tous ceux qui auraient les moyens de se l’offrir, dans un monde où, comme l’expose très clairement Jacques Attali, le marché aurait fini par régner en maître, au point de pouvoir légalement disposer des individus en tant que ressources monnayables, que ce soit en termes de prostitution comme de vente d’organes, à seul titre d’exemple. Ce qui est impensable aujourd’hui aurait été monnaie courante demain, comme l’est aujourd’hui ce qui était impensable hier.
Si le système financier mondial n’est pas déjoué, c’est le destin qu’il réserve à l’Humanité. Dans le cas contraire, chacun retrouvera sa pleine et entière liberté, dans la souveraineté de sa nature humaine, mais à condition, une fois encore, d’être assez évolué en termes de conscience pour exprimer sa noblesse au service de tous plutôt que sa rapacité au détriment de tous les autres.
Les conditions requises
Déjouer un tel empire a toujours été impossible, et à raison. Il a d’abord fallu travailler à réunir l’ensemble des conditions requises à l’effet d’entamer la cuirasse du géant. Quatre-vingt-cinq ans à peu de choses près ont été nécessaires pour préparer ce terrain. Quelques autres supplémentaires ont été requis pour réunir les moyens de frapper fort mais en toute discrétion, laissant les concernés interpréter ces événements comme relevant des pertes et profits, sans jamais les laisser envisager qu’ils pourraient perdre la partie, jusqu’au jour où il leur fut trop tard pour prendre des contre-mesures efficaces contre la sape de leurs fondations, et trop tard encore pour que prendre conscience des possibles conséquences de l’état de leur situation, en termes de risque encouru, puisse changer quoi que ce soit pour en annuler les effets.
L’industrie financière mondiale existe encore, tout comme le complexe militaro-industriel, l’industrie pharmaceutique, agro-alimentaire, énergétique et tant d’autres, contribuant à l’entretien du monde tel qu’il se présente encore, tout dépendant de la finance et des banques. Mais aujourd’hui, plus aucune de ces industries, même coalisées, n’est plus en mesure de lutter contre la possible réorientation organisationnelle totale de la civilisation humaine de cette planète, laquelle se fera a fortiori sans elles, du moins selon le modus operandi entretenu jusqu’à présent.
La seule condition permettant de la rendre possible et de causer la chute définitive des acteurs maintenant l’équilibre des fondations de la société humaine actuelle scellée dans la réalité de ce monde par le pouvoir de l’argent, ce n’est ni les moyens d’en venir à bout, ni l’occasion de le faire. Il s’agit simplement de votre propre capacité à accepter que ce soit possible, et à exprimer clairement, si possible par des actes, votre propre sortie de ce monde-là, pour peu, bien sûr, que vous le souhaitiez.
Qui plus est, nous avons besoin nous-mêmes de ressources financières pour y parvenir. Ce nouveau système ne peut que se mettre en place en marge du précédant. Les deux étant profondément antagonistes et rendus incompatibles, ils doivent pouvoir s’exprimer sur des zones inaccessibles l’un à l’autre, d’où le projet de cité nouvelle fondée sur le système (économique) E42, en marge de celui de la dette et de la destruction, en tant que pôle témoin de la cohérence parfaite du modèle proposé pour une mise en application ultérieure sur la planète entière, qui supplantera le système précédant, quasiment de manière naturelle car, à présent, enfin, le monde est également prêt, dans le cadre d’une synchronicité parfaite.
Il est donc temps pour nous, de vous poser cette question : voulez-vous rester dans le monde que vous avez toujours connu et qui, peut-être, vous convient à merveille, ou souhaitez-vous en sortir, comme on sort de l’hiver pour aller vers le printemps ?
Le choix est vôtre. Vous seuls avez la réponse. Celle, collective, à cette question, déterminera quel avenir sera réservé à cette planète, alors que la Roumanie a été choisie en tant que territoire sur lequel cette expérience devait être menée, à l’exclusion de tout autre ! Vous avez d’ores déjà, au creux de vos mains, le pouvoir de décider de votre destin. Nous n’avons que celui de le mettre à exécution, mais nulle alternative différente ne serait viable. Nous nous sommes juste évertués à suivre le sillon de l’évidence en direction de la destinée de l’Humanité dans le sens de son évolution naturelle et de son possible accomplissement.
Un siècle plus tard, l’objectif visé par nos dix-sept amis a été atteint, quelque part contre toute attente. Maintenant, l’Humanité est factuellement aux commandes de son avenir. La question est de savoir ce qu’elle en fera.
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